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LE FONCTIONNEMENT DE L'ÉPIPHYSE SUR L'ASSOUPLISSEMENT DU SYSTÈME NERVEUX

Dernière mise à jour : 30 janv.

L'Épiphyse est un terme scientifique pour désigner une glande responsable d’une sécrétion d’hormones aux vertus apaisantes et relaxantes. Retrouvez tout le long de cet article, l’expertise de Nadège Paineau et ses conseils pour ouvrir cette partie du cerveau.


fonctionnement de l'épiphyse

Qu’est-ce que l’épiphyse ?


Nadège Paineau : L’épiphyse est située à l’arrière du Diencéphale dans le cerveau. C’est une petite glande endocrine grâce à l’acide aminé tryptophane. Elle sécrète la sérotonine dans la journée et la mélatonine la nuit. Voici un état des lieux de base.


Avant cela, pour mieux comprendre je vais rappeler quelques notions quant à la constitution du cerveau.


Dans le cerveau, on a différents cerveaux :


  • On a le Télencéphale : le cerveau évolué, cerveau de la pensée, de l'intellect et de la volonté motrice. Il se trouve sous la boite crânienne et chacune de ses parties est spécialisée dans le traitement d’une fonction, d’une zone du corps. Ce télencéphale englobe le cortex.

  • Puis, il y a le Diencéphale: enveloppé et recouvert par le télencéphale, il est le cœur du cerveau du point de vue de la position et de l’émotion. Il est également en relation directe avec l’équilibre hormonal par le biais de l’hypophyse. En somme, l’hypophyse et l’épiphyse vont travailler de pair. De plus, dans le diencéphale, se trouvent des ventricules*. Les ventricules forment un lac intérieur qui relie les glandes majeures précitées. On a donc comme un espace vide où l’on retrouve les fonctions de l’épiphyse et de l’hypophyse. C’est un lieu d’alchimie subtile au plus profond de notre cerveau entre le côté extérieur (l’hypophyse, qui va récolter l’information telle que la lumière) et le côté intérieur de notre être, la pinéale c’est-à-dire l’épiphyse. En quelque sorte, l'Épiphyse va se situer à peu près derrière le milieu du front, au niveau du troisième œil. C’est ce lac intérieur qui va jouer un rôle majeur dans notre perception spirituelle. Ce fameux troisième œil de la perception intérieure qui s’établit lorsque le lien pinéale (épiphyse-hypophyse) se crée parfaitement. *Un ventricule est un liquide où circule les liquides céphalo rachidien.


  • Enfin, nous avons le Mésencéphale : situé en arrière, c’est le cerveau reptilien de nos automatismes neurovégétatifs et nos réactions inconscientes. En somme, c’est l’instinct.


Pouvez-vous nous expliquer le rôle de l'Épiphyse dans le corps humain ?


Nadège Paineau : On commence avec :


  • L’hypophyse, glande endocrine, qui est le chef d’orchestre qui mobilise pensée et émotion vers un but.

  • Tandis que l’épiphyse, dit la pinéale, est la glande la plus haute physiquement (au centre du cerveau) et symboliquement parlant. C’est le reflet de la lumière de l’âme, de la voix intérieure, de l’intuition et de l’inspiration. Elle est composée du plexus le plus richement innervé du corps, recevant notamment les fibres du centre de vision et du bulbe olfactif. Elle renferme des cellules sensibles à la lumière comme les cellules rétiniennes. Finalement, elle a toute la fonction identique à nos organes qui gèrent les sens tels que les yeux, les oreilles ou encore le nez et la bouche.


La pinéale, qui agit en format contraire à l'hypophyse, est sensible à la lumière et est donc plus active dans l’obscurité. Sa bonne activité favorise la méditation, l’introspection et la qualité du sommeil. La pinéale déconnecte la conscience des plans extérieurs. Plus elle est active et nous déconnecte, plus elle nous permet de déployer nos sens subtiles parmi lesquels on retrouve l’odorat, la vue ou encore l’ouïe.


De par son positionnement dans le corps, elle peut être conçue comme le siège de l’âme, la conscience. En opposition avec la personnalité qui est un outil pour pouvoir vivre socialement. Notre conscience s’habille du corps de personnalité pour pouvoir coexister dans cette vie là.

D’ailleurs, on peut être surpris, si on change totalement d’environnement, de modifier notre personnalité. Mais notre conscience va continuer à vivre son expérience.


Est-ce que l’on peut agir sur l'Épiphyse directement ?


Nadège Paineau : Oui, lors des méditations, quelle que soit sa forme : olfactive (par la respiration, par l’image (en rentrant dans ce lac intérieur), par le sonore (l’épiphyse y est extrêmement sensible).

On peut donc agir sur l’épiphyse par des formes de relaxation consciente où la conscience va naviguer. On va pouvoir s’approprier une distinction entre vivre et être conscient.


Au fur et à mesure, cela va permettre à l’épiphyse de se décristalliser, parce que naturellement avec le temps elle se cristallise, elle se referme si on n’ouvre pas ses parties.


Comment l'Épiphyse peut-elle assouplir le système nerveux ?


Nadège Paineau : Les hormones sécrétées par l’épiphyse transmettent des impulsions électriques et sont des points de relais chimiques pour les neurones.


Elles sont, de ce fait, appelées neurotransmetteurs :


  • La mélatonine est responsable de la qualité du sommeil et de la régulation du développement sexuel à la puberté. C’est l’hormone du bonheur.

  • La sérotonine, l’hormone du jour, a été reconnue responsable de certains processus émotionnels notamment liés au bien-être ou à la régulation de la dépression.

La glande pinéale peut produire une substance diméthyltryptamine, connue comme une molécule de l’esprit. En effet, il s’agit de l’hallucinogène neurotransmetteur le plus puissant du corps.

Cette molécule est sécrétée à plus haute dose en état méditatif particulier. Lors des E.M.I (expériences de mort imminente). Mais également à petite dose pendant les rêves.


De par son positionnement, la glande pinéale est la clé centrale de tout le système nerveux. Elle agit directement au niveau du système électrique du corps. Ce dernier est en lien direct avec les fluides électromagnétiques, en lien direct avec le système nerveux central. Mais surtout, l’hypophyse et l’épiphyse sont collées au système nerveux central.


Si un équilibre est crée entre l’hypophyse et l’épiphyse et que l’épiphyse peut convenablement agir en tant que neurotransmetteur et sécréter cette substance relaxante, il sera alors plus facile de prendre du recul, de se trouver et ainsi de s’apaiser.


Pour équilibrer le système nerveux central, il faut que les éléments impulsés de la part du système nerveux central soient rejetés par les extrémités du corps (les mains et les pieds) et l’information reçue est gérée par le système nerveux central.


Quels sont les bénéfices de tout ce processus ?


Nadège Paineau : La forme de l’épiphyse et son environnement immédiat ressemblent aux hiéroglyphes égyptiens qui désignent Horus. Véritable soleil interne qui magnétise chaque cellule en rayonnant. Dans la mythologie védique, elle est associée au chakra du troisième œil ou chakra coronal qui active la spiritualité et permet d’atteindre le plus haut niveau de conscience.


Une fois que l’épiphyse se met à sécréter, tout devient doux et beau. Le plaisir intérieur va faire que les plaisirs extérieurs ressembleront à des jeux d’enfants. C’est l’aspect physiologique le plus proche de la conscience. La conscience n’est pas complexe, elle est très bon enfant. Dès l’instant où on rentre dans la complexité, on n’ est pas dans la conscience, on est dans le mental.


Notre lac intérieur se comporte alors comme un endroit froid et calme à l’unique condition qu’il y ait cet équilibre extérieur-intérieur. Autant de vie à l’extérieur qu’à l’intérieur.


Comment vous, Nadège Paineau, pouvez-vous nous aider à assouplir notre système nerveux ?


Nadège Paineau : La première pratique va être la respiration qui va permettre de dilater les zones de l’épiphyse par l’action de l’entrée de l’air à l’arrière des narines qui ont un lien direct avec l’épiphyse. Cette zone va donc être complètement dilatée et va pouvoir s’ouvrir comme un espace au beau milieu du cerveau, et par extension, de réguler l’équilibre hypophyse-épiphyse.


Cette régulation va se produire avec un équilibrage entre notre regard extérieur et notre regard intérieur. Au fur et à mesure dans la pratique, soit de la contorsion ou lors de méditations, l'équilibre va se produire.


Il va y avoir une sécrétion de l’activation de la glande pinéale, l’épiphyse, et lors de cette sécrétion il y a les hormones correspondantes qui vont être sécrétées ainsi que les substances. Ces dernières, une fois équilibrées apportent le calme dans l’organisme et la possibilité d’être apaisé.


En fonctionnement par équilibre, toutes les informations récoltées de l’extérieur vont être gérées au niveau du cerveau central et va re-diffuser l’information reçue pour la ré-évacuer par l'extrémité des mains et l’extrémité des pieds. Ce processus vient détoxifier l’organisme car le système nerveux est à l’origine de l'organisation des fluides dans notre corps.


Petit à petit cela va venir nettoyer toutes nos pensées au niveau du mental. La pensée va s’éclaircir et par extension l’ouverture de conscience va grandir pour alimenter à nouveau le processus de l’épiphyse. Tout est donc plus libre et libéré.


L’assouplissement du système nerveux est ainsi rendu possible par la respiration, la concentration, la continuité, par le son, par la révélation des propos que je vais pouvoir accompagner. Tout ceci induit au fur et à mesure un processus qui n’est pas forcément aussi long que ce que l’on peut imaginer.


C’est très rapidement efficace.




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